Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

vendredi 23 août 2013

Le bijou Althagneta a perdu sa perle !!

Après je ne sais combien de changement de date, de lieu, d’activité, d’organisateur, nous nous retrouvons finalement à 4 à Tardets, motivé pour aller à Althagneta. Nous l’avons tous déjà fait mais c’est toujours un plaisir de le refaire. Pour Iban, en plus, il y a un coté symbolique. Il avait fait ce canyon avec son père il y a presque 15 ans et ça c’était mal passé… Il avait fini en pleur,frigorifié, dans la partie la plus belle. Aujourd’hui, il s’agit en fait pour lui d’exorciser ce canyon !!


 La veille, la météo avait annoncé des orages… Il semble qu’il ait plu un petit peu. Du coup, nous avons un doute sur la faisabilité du canyon aujourd’hui. Fred nous a indiqué un bon moyen de savoir. Il parait qu’il y a des dalles à l’entrée du canyon. Si elles sont recouvertes  par l’eau, le débit est trop important et il ne vaut mieux pas s’y engager…

 

On a beau chercher, pas trace de dalles recouvertes d’eau. L’eau est plutôt claire, le débit semble faible, on s’y engage. La première partie est plutôt banale, une rivière un peu encaissée en forêt. Mais passé une C20, le canyon s’encaisse d’un coup et devient assez étroit. Y’a ambiance !!


On s’aperçoit qu’il manque quand même de l’eau. Dans nos souvenirs, dans certaines parties, on devait nager alors que, cette année, il n’y a même plus d’eau. On avance plutôt bien, le canyon n’est pas du tout technique sans eau. Dans l’ensemble, la première partie est bien équipée.


On arrive dans la partie très étroite. Toujours impressionnant ce passage. On touche les deux côtés du canyon en tendant les bras, et dessus, la falaise parait haute !! On ne voit juste qu’un rayon de lumière percer à travers le « plafond ».

 

On arrive à un virage à 90° sur la droite. On descend dans un amoncellement de troncs et de branche mais ça sent la charogne… Passage obligé dans la vasque croupie au pied, mais c’est loin d’être avec plaisir… A cet endroit, il n’y a quasiment plus de lumière. Ambiance très sombre, très minérale…

 

On sait ce qui nous attend derrière et on laisse le plaisir à Iban d’équiper. Il y a une quinzaine d’année, ce passage c’était très mal passé pour lui et il doit faire une thérapie dans ces rappels. Il était venu avec son père, son oncle et son frère et ils avaient eu un souci de longueur de corde… Ils avaient passé un temps monstrueux, lui et son frère, en pleur, à se cailler dans la vasque… Il parait qu’il en ferait des cauchemars la nuit !!!



Ce coup ci, pas de souci, nous avons normalement tout ce qu’il faut en corde. Iban nous équipe tout ça et nous nous retrouvons dans la vasque suspendue qui s’ouvre sur le cirque donnant sur Kakuetta. C’est toujours aussi magnifique même si une mauvaise surprise nous attend… La vasque est complètement vide… J’en avais entendu parler mais j’espérais que c’était faux… La vasque s’est percée et elle se vide complètement… Fini le déversoir de la vasque par débordement… Le bijou Althagneta vient de perdre sa perle !!! Dommage…


Comme la vasque est à sec, on envisage presque de revenir avec du béton à prise rapide pour reboucher le fond de la vasque !! Allez, à la prochaine crue, ça se rebouchera naturellement !!!
Philippe équipe la cascade suivant de 35m. C’est magnifique même si ça manque cruellement d’eau !!! Juste un petit filet qui se déverse de sous la vasque…

 

Arrivé en bas, on essaye d’évaluer la hauteur de falaise. Avec le recul, et avec ce que j’ai vu à Holzarte, je me dis qu’il y a vraiment moyen de poser une highline dans le secteur. Un jour où la cascade crache bien, y’a moyen de faire de superbes photos !!! Faudra que je branche ceux de Pyrenaline là-dessus !!
Dans la cascade suivante, le manque d’eau est limite déprimant… avant, on descendait sur corde en se laissant glisser sur le dos… On a beau essayer de vider les vasques supérieures pour alimenter en eau, maintenant, vu le petit filet d’eau, on peut dire au revoir au toboggan.

 

La suite devient très mal équipée… ça mériterait d’être un peu repris tout ça… Certains passages sont sympa, notamment le petit passage que nous trouve Iban, entre les blocs… Pour les petits, ça passe sans problème. Mais les grands, on a systématiquement un bras trop long qui bloque !!! A force de contorsion, ça passe…


Le dernier rappel ne nous inspire que vaguement confiance… Deux pitons, qui auraient pu être posés par le père à Iban il y a 15 ans, repris sur un arbre pas bien épais… Et comme d’habitude, un des pitons bouge…



On arrive enfin dans Kakuetta. Les souvenirs que j’en ai, c’est que c’est long et fort peu intéressant… il y a bien quelques petits passages pour rattraper tout ça, Iban nous dégottant à chaque fois des sauts ou des toboggans improbables et des cascades dignes des gels douches Tahiti.


Nous arrivons rapidement à la partie qui se visite… C’est plein de touristes et ça nous énerve rapidement… « Dis maman, ils font quoi les messieurs ? »… On a eu droit à tout : spéléo, plongée… et même escalade… Mais pas une fois quelqu’un a répondu le canyoning. On sent qu’Iban en a vraiment marre, il semble se retrouver sur les routes d’Ascain en plein mois d’août…  et du coup il accélère encore… On court presque pour le suivre…


On passe à côté d’une charogne… un vautour... Déjà qu’un animal en décomposition, ça pue en temps normal… Alors imaginez un vautour qui vient de manger une charogne et qui se décompose à son tour… Deux fois plus d’odeurs… C’est assez immonde et ça nous enlève toute envie de trouver des sauts !!
Arrivé au lac, nous sommes en surchauffe dans nos combis néoprènes et nous faisons semblant de ne pas savoir lire… On se jette directement dans le lac, devant des dizaines de touristes médusés et les panneaux « baignade interdite » … Ce n’était pas une baignade, juste une remise à niveau thermique !!!

A la voiture, on se dit que les bières vont faire du bien… Ben, en fait, elles ont surchauffé elles aussi et elles sont brulantes… On dirait de l’eau de vie… Une bière et on se sent déjà limite bourré… Au moins, Iban se met en jambe pour les fêtes d’Ascain le soir même !!!
Retour au Labourd pour les les un, direction holzarte pour moi… Mais ça, c’est une autre histoire…


 

mercredi 21 août 2013

Ouvertrure d’une Highline à Holzarte : Holzarteko zubiaren ibilaldia Week-end du 15 août.



 L’année dernière, j’avais commencé la slackline et j’en avais acheté une de 40 mètres dans un seul et même objectif : traverser les gorges d’Olhadubie, à côté de la passerelle d’Holzarte, sur une highline, dessus de préférence… Je m’étais donné deux ans, en m’entraînant plusieurs fois par semaine. Les choses ont faîtes que l’entraînement est tombé à l’eau, même si le projet trônait toujours dans ma tête…

 Ce week-end du 15 août, un peu par hasard, par l’intermédiaire d’Alex, un copain à Laetitia et à Huski, j’apprends qu’une équipe de Toulouse vient ouvrir une highline à Holzarte… J’enrage intérieurement !!! C’est trop tôt !!! Je me dis que je  suis bien trop nul en slackline pour qu’ils me laissent l’essayer. Je m’en veux vraiment de ne pas avoir continué à m’entraîner…
 
Le vendredi, en sortant de la Verna, il est trop tard pour monter les voir à Holzarte. Par contre, le samedi, une fois le canyon d’Althagneta fini, je monte en vitesse les voir. Alex vient de me dire qu’ils viennent de finir de tendre la highline.
 
De peur d’arriver trop tard pour voir ça, je monte en courant à la passerelle, essoufflé, à la limite de la surchauffe… Pas grave, l’excitation me fait accélérer ! Alex m’a dit de prendre un baudar d’escalade, au cas où, bien que je n’y crois pas des masses.


Quand j’arrive à la passerelle, le spectacle me coupe le souffle !! Je n’ai jamais vu de highline en vrai ! De voir ce funambule, 20 mètres sous là passerelle, dans ce décors que j’ai toujours connu, presque un lieu de pèlerinage pour moi… En fait, pour une fois,  je n’ai pas de mot pour décrire ça !! Ca prend aux tripes et je m’en veux encore plus de ne pas savoir faire de slackline… Je rigole aussi intérieurement de petites choses. Ils ont installé des cordes pour descendre voir les grottes dans la falaise. Depuis le temps que je me disais qu’il faudrait aller voir… Bon, maintenant, grâce à eux, je sais que ça ne va pas loin… L’inverse m’aurait étonné…


On m’avait dit qu’il y avait une équipe de 4 toulousains. Ce que je découvre, c’est une équipe bien plus grande, composée de toulousains, de marseillais, de basques, de palois… Je pensais qu’ils se connaissaient tous et je découvre au fur et à mesure que beaucoup se connaissent depuis deux jours seulement.
Je me rends compte que j’ai devant moi ceux qui font les films de highline que j’ai souvent vu sur Internet en me disant « wahou, le truc de fou !! Jamais je ne pourrais faire ça ». Au fur et à mesure des discussions, je me rends compte des trucs de malade qu’ils ont fait : base jump (et même the best jump, comme dirait certain), pendules de 200 m, highline avec 1000 m de gaz sous les pieds… Et pourtant, ils sont d’une simplicité désarmante, répondant aux questions de tous, des personnes hyper accessibles et loin d’avoir la grosse tête !!!


 Ils sont en train de monter un saut pendulaire. Là, je me rends compte que ce sont loin d’être des gens qui font n’importe quoi, comme beaucoup aimerait le laisser entendre. Ils connaissent leur matos, les limites, les techniques à employer… Ils sont ultra professionnels. Tout est systématiquement doublé…

 

 

Deux personnes sautent. C’est énorme !!! Et j’hallucine quand ils me proposent de sauter aussi !! Je ne les connais que depuis 1h30 mais ça ne change rien, c’est presque naturel. Une fois de l’autre coté du garde fou, l’adrénaline monte. Les autres me mettent la pression en me criant des « back flip, back flip » … Non, pas cette fois… Cette fois, on va se contenter de faire une grosse balançoire, les mains bien accrochées à la corde… Prochaine fois, promis !!


 
La sensation du pendulaire ? Tout simplement énorme ! Quelques instants de chute libre à se dire « mais merde, elle se tend quand cette corde ». Sensation extra !!

Après, il faut remonter sur corde… Loin d’être simple, avec un baudar d’escalade, pas de torse, le tout mal réglé, sur corde dynamique… On est loin du « confort » de la remontée sur corde en sépélo.
Arrivé en haut, ils me disent qu’il faut ressauter… J’ai oublié Huski !! Ils entrent complètement dans mon délire et équipent Huski d’une Go Pro et filment son pendulaire !!! Un professionnalisme dans l’équipement, mais une âme de gamin !!! J’adore !!
 
La nuit arrive et nous redescendons. La descente se fera à la lumière de mon portable, n’ayant pas pris de frontale… En bas, j’ai un peu le vague et l’âme… Je serais bien resté avec eux finir la soirée et passer la nuit. Mais tout mon matos de canyon macère dans la voiture et il faut que je prépare la sortie canyon du lendemain. Je vais revenir les voir demain de toute façon.

 
 
Le lendemain, par chance, le canyon est assez court. Vers 15h, je remonte encore une fois en courant, ne voulant pas arriver trop tard. L’ambiance est encore meilleure que la veille, même si le spectre du départ et de la fin du week-end planent sur les têtes.


Avant de démonter la highline, ils nous laissent descendre, Angélique (oui, je commence enfin à connaître les prénoms) et moi, pour faire un peu de tyro sous la slack.

 

Pendant qu’Angélique fait le cochon pendu, 130 m de vide sous la tête, je regarde un peu l’installation. Sincèrement, je suis content que ce soit cette équipe qui ait ouvert cette highline. Une équipe géniale. Je réalise que jamais, avec nos moyens et nos techniques de spéléos, nous n’aurions pu faire ça… Nous n’aurions juste pu monter qu’une vulgaire tyrolienne… Les techniques se rapprochent plus du levage et du bâtiment que de l’escalade et de la spéléo. C’est vraiment un savoir faire à part.


Angélique me laisse la place. Chacun longé à notre amarrage, on se marche un peu dessus mais on arrive à échanger nos places. Et là, sur la slack, que du bonheur. Je n’essaye même pas de marcher, et je n’ai même pas la prétention de tenter de me lever… Juste me pendre par les pieds, avec ce vide sous la tête, ça me suffit largement pour cette fois… Et ça me motive à reprendre sérieusement la slack.
Une fois remonté, ils démontent la slack… Petit pincement au cœur… A la descente, les sacs à dos sont lourds… Il y a pas mal de matos à porter !!!


En bas, une dernière bière avant le départ. Je me sens réellement comme un con de n’avoir rien à leur offrir, même pas une bière. Je paye donc ma tournée à Logibar, chose bien dérisoire au vu de ce qu’ils m’ont offert !! Ca me permet aussi de les garder un peu plus ici, de prolonger un peu ces super moments !!!
J’espère que cette highline n’est qu’un début pour moi, que je vais rapidement les revoir, et que d’autres aventures humaines et sportives suivront avec cette équipe !!!


Encore un énorme merci à tous, et à charge de revanche !!! Y’a encore plein de highlines à poser ici !!! Et un grand merci à Baphuc Truong pour ses photos !


 

mardi 20 août 2013

Le triathlon moderne : canyoning, via ferrata et spéléo… 15 et 16 août 2013



La malédiction nous suivait… Ou était ce Lætitia ? Mais chaque fois que nous partions pour plusieurs jours, en dormant dans la voiture, ou chaque fois que nous allions en vallée d’Ossau, nous prenions la pluie… Ça avait commencé en Sierra où on avait pris l’orage tout le week-end… Ça avait continué en Ossau, où on n’avait même pas pu mettre le nez dans un canyon pour finir y’a environ un mois, dans le canyon du Bious-Gabas, à devoir s’échapper du canyon, sous un orage de pluie, qui s’est vite transformé en grêle !!

 

Mais bon, quand on est têtu, on ne renonce pas si vite. On repart donc pour la vallée d’Ossau. Ce coup ci, la météo semble favorable. Au programme, on décide de refaire le canyon de Bious Gabas (il faut bien le finir), d’enchaîner avec la via ferrata du Sciala, dormir par là dans la voiture, et finir le vendredi par de la spéléo à la Verna, la météo étant incertaine. Du coup, la voiture déborde !!! Parce que bien sûr, on aussi prit la slackline et tous le matos d’escalade, sait-on jamais !!

 
 
Arrivé à Gabas, on voit que le canyon est hyper fréquenté. Beaucoup de professionnels y bossent dedans, les autres canyons du secteur  n’étant pas forcément en super condition suite aux quantités de neige monumentales de cet hiver.


A l’entrée du canyon, bizarrement, on retrouve le même moniteur d’aventure chlorophylle que la dernière fois. Quand je l’avais appelé pour avoir des infos, j’avais prétendu que je m’entraînais pour passer l’initiateur (chose pas tout à fait juste vu que ça sera dans un an…). Mais du coup, la crédibilité en a pris un gros coup… J’équipe le premier rappel, je descends en suivant pour aller chercher le deuxième relai et ainsi faciliter les choses à Lætitia et lui éviter de rester à attendre dans la vasque, la laissant s’équiper seule en haut et faire la manœuvre de rappel. Alors que ça fait un moment que cela ne lui pose plus de souci, elle se plante et met le huit à l’envers, devant à nouveau défaire et refaire… Bien sûr, le moniteur d’aventure chlorophylle arrive à ce moment là, juste pour me faire remarquer qu’avant de passer l’initiateur, je ferais mieux de lui apprendre à mettre un huit… Ca met tout de suite de bonne humeur…


On arrive rapidement au toboggan de 7m. La dernière fois, on avait cherché un peu par où passer, avant de se prendre l’orage. Maintenant que je sais que c’est un toboggan, plus d’hésitation. On se le refait deux fois pour le plaisir. 

 

Les cascades suivantes sont sympathiques, sans grande difficulté. Du coup, je laisse Lætitia équiper, histoire qu’elle se fasse la main !! Quelques petits passages un peu plus encaissés, un petit saut, et on arrive rapidement à la sortie. Petit canyon d’initiation tranquille, à faire à la demie journée pour enchaîner sur autre chose.


Comme on n’a toujours pas pris la pluie, et qu’elle ne semble pas se préparer pour la soirée, on va profiter. On monte rapidement au Sciala pour attaquer la via ferrata. Le casque mouillé n’est pas super agréable mais bon, on n’a qu’à pas enchaîner les activités aussi.

 

Les fois précédentes, je n’avais jamais fait les parties dans le canyon. C’est l’occasion de tester. C’est bien sympa, petite ambiance canyon. Mais du coup, c’est humide et glissant et Lætitia me fait une belle frayeur… Les deux pieds partent en vrac, plaquée contre la paroi, par les bras… Heureusement qu’elle est têtue et qu’elle ne lâche jamais… Elle va encore avoir des bleus et son copain va encore dire que c’est de ma faute !!!


Deux mètres plus loin, c’est moi qui fait ma connerie… Depuis le temps que Laëtitia me dit de changer mes gants pourris et troués… Un gant se coince dans un morceau de câble par un des trous… Main bloquée, impossible d’enlever le gant, impossible de le déchirer, suspendu par l’autre main… comme un con en gros… Obligé de revenir en arrière, suspendu par un bras… Bon, on a fait tous les deux notre connerie, j’espère que c’est fini !!

 

Après le pont népalais, nous attaquons la falaise. L’ambiance change, on se rapproche plus de l’ambiance falaise… En gros, cette via ferrata, c’est fait pour ceux qui ne font pas de canyon mais veulent connaître l’ambiance, et ceux qui ne font pas de grimpe mais veulent connaître l’ambiance… Qu’est ce qu’on fait là alors ?? Lætitia est tellement à l’aise qu’elle en oublie qu’il y a des barreaux pour l’aider


Dans la partie déversante, on rigole un peu moins, d’autant plus qu’on a rattrapé un couple et qu’on doit patienter dans de mauvaises positions… On en profite pour repérer dans la vallée un superbe site pour dormir… prairie herbeuse, cours d’eau, calme...

 


La partie en dévers passe sans trop de souci. Les plus gros soucis, Lætitia les aura sur le chemin du retour, avec une corde à nœud… Décidément, elle n’aime vraiment pas ça !!


De retour à la voiture, on arrive à retrouver assez facilement notre fameux site pour dormir… Bizarre, on ne s'est même pas paumé !! Ça semble sympa… Mais, dès qu’on sort de la voiture, on se fait dévorer par les taons… Tant pis, le coin était sympa… On finira par dormir, comme la horde de touriste, à Laruns, au bord de la rivière, entre deux camping car…

  

Même si ce n’est qu’une voiture aménagée avec les moyens du bord pour dormir dedans, on trouve qu’on est relativement bien !!! Ce n’est pas un camion mais notre sens de l’organisation compense le manque de rangement !!! On est loin des débuts en voiture en Sierra !!!

 

Le lendemain, le réveil est difficile… Pas envie de bouger. Vers 9h, j’émerge enfin. Dire qu’on devait se lever tôt pour aller à la Verna. On n'arrivera là bas que vers midi… Dire qu’on voulait monter à Holzarte après la spéléo, pour aller voir des slackliners… A priori, c’est râpé pour aujourd’hui…

On récupère la clé et on nous autorise à monter quasiment jusqu’en haut en voiture… C’est déjà ça !! Mais les 500 derniers mètres donnent vite chaud !!! Avec le courant d’air du tunnel, c’est un coup à chopper la crève !!!

Dans la Verna, on profite de l’éclairage d’une visite… C’est vrai que c’est grand !!! Je choisis un chemin au pif pour descendre sur la plage de galet… Pour une fois, j’ai été bien inspiré. Et on attaque l’escalade de 80 m d’Aranzadi.


Comme je n’avais pas pris de baudar spéléo pour Lætitia, je me retrouve avec un baudar canyon, un vieux croll, un torse bricolé, et pas de descendeur spéléo… Mon équipement a vraiment belle gueule !!!
Heureusement, y’a une corde en place et ça se remonte facilement. Le plus chiant, c’est de remettre le protège corde… A un moment donné, je ne vois plus rien… MERDE, je dois avoir l’éclairage en panne, en pleine escalade… Ah ben non, ils ont juste éteint les lumières dans la salle… Là, on se sent vraiment seul et on comprend les premiers spéléos qui ont cru être sorti dehors en pleine nuit !!!


Au balcon d’Aranzadi, on décide de manger. De toute façon, il est tard et on va vite redescendre. En arrivant à midi, on ne pouvait espérer plus…

La descente au huit se passe mieux que prévu !!! C’est même mieux qu’avec mon descendeur spéléo… Les poulies étant usées, Lætitia galère avec mon descendeur… Ça fait même autobloquant !!
Arrivé en bas, on veut éviter de redescendre complètement et on veut aller voir la cascade. On ne s’était pas encore paumé, ce n’était pas normal… Chose faîte maintenant !!! On bute plusieurs fois sur la cascade et ça ne passe pas… Obligé de redescendre… Une fois presque arrivé à la plage de galet, on trouve enfin le chemin de la remontée.


On attrape à nouveau la crève dans le tunnel et on arrive enfin dehors… pas d’orages comme annoncé, mais ça se couvre… Il est trop tard pour aller à Holzarte de toute façon !!


Arrivé à la voiture, changé, prêt à partir, je me rends compte que j’ai oublié la clé du tunnel en haut… Je suis bon pour remonter en courant, en espérant croiser un fourgon pour me prendre au retour… En haut, ils ont pitié de moi et me redescendent avec les touristes…


Bien sympa d’alterner les activités sur deux jours… grosse sensation de vacances !!! Et le week-end ne fait que commencer… par contre, le soir, quand il faut tout ranger, nettoyer, faire sécher… c’est plus pareil…