Jeudi 5 septembre, le départ et l’installation du campement
Et dire que quelques jours avant, on était à deux doigts de
tout annuler, à cause de la météo… Mais bon, comme elle semble s’améliorer de
jour en jour, Adrien décide qu’on y va quand même et que, si elle devient
mauvaise, on emmerdera la météo !!! Et la date du départ approchant, le
nombre de motivé augmente lui aussi !!!
Adrien a été clair. Rendez-vous chez lui vers 17h pour un départ vers 17h30… Du coup, venant
de loin, je fais tout pour être à l’heure, limite en avance... Bilan, je suis
le premier… Je crois que je me suis fait avoir… Le quart d’heure toulousain
ressemble bien plus à plusieurs demi-heures…
Et là, le bordel organisé commence. On attend des gens de
partout, qui ont dit à Adrien qu’ils le retrouvaient chez lui, des gens qu’il
ne connait pas… C’est aussi ça le plaisir de la highline, faire de nouvelles
connaissances et partager!!!
Comme on a le temps, on se décide à aller faire les courses
avec Adrien… Bon, ok, on n’a pas du tout géré !!! Pas assez de bière, même
pas pensé à prendre des bouteilles d’eau… Heureusement qu’il y a le Ricard et
le Whisky, sinon, on se faisait bannir avant de partir !!
Petit à petit, l’appart se remplit et on est 13 à partir. Il
est 17h30 euh… , 18h30, 19h30… même pas en
fait… Il est juste l’heure de partir… Le temps de décider quelle voiture on
prend, de charger, décharger, recharger dans la remorque… A aucun moment il ne
nous est venu à l’esprit d’envisager le retour… Boaf, y’aura des places !!!
Tout est enfin prêt et au bout d’un quart d’heure, on se rend enfin compte que
l’on n’attend plus personne pour partir.
A peine sortis de la résidence, on est déjà paumé !!!
Ça promet !!
Et c’est parti pour 6h
de route. Le temps de se paumer à nouveau, de ne plus savoir si on est devant
ou derrière, arrive enfin le moment de bouffer… Bien sûr, la voiture avec la
bouffe est partie devant… Heureusement que Djaisy gère et qu’il a tout
prévu !!
A la sortie de l’autoroute, quand on approche de La Palud,
le ciel devient magnifique… On sent bien le coin paumé sans lumière à des
kilomètres aux alentours. Comme on est les seuls à avoir un toit panoramique,
on est les seuls à profiter du spectacle et pour observer la constellation du
dahu. Les autres filent devant… ils ne savent pas ce qui est beau !!
On arrive enfin aux belvédères surplombants les gorges du
Verdon. Rémy, qui était encore dans le Verdon la veille et à juste fait un
aller retour à Toulouse, nous amène dans un bon coin pour planter les tentes.
Angélique nous ravit avec sa tente artistique, où rien n'est droit, où y’a plus
de place sous les avant toits que dans la tente. On sent quelle maîtrise le montage de sa
tente à fond ! Après avoir éborgné 3 personnes et en avoir estropié 4
autres avec ses piquets de tente, elle arrive enfin à avoir quelque chose qui
pourrait ressembler à une tente vu de profil…
Le temps de finir les bières (oui, on n’est même pas encore
complètement installé qu’on a déjà fini les bières), de goûter le rhum de
Djaisy et on part tous se coucher. Il est environ 4 ou 5h… Gautier a dit que le
réveil se ferait à 8h.
Vendredi 6 septembre, Base Jump, installation de la highline
et du pendulaire
Quand le réveil de Gautier sonne dans la tente à côté, je
suis le seul à émerger des tentes, prêt et d’attaque pour la journée… Bon,
clairement, je crois que je me suis encore fait avoir… personne ne bouge et
j’ai le temps d’aller faire un petit tour sur les falaises, histoire de
contempler le spectacle à la fraîche.
Gautier émerge rapidement et nous partons à la recherche de
l’exit de base jump… A priori, aujourd’hui, y’a trop de vent et il y a de
fortes chances qu’il ne saute pas. Mickael, qui nous a vus partir comme des
voleurs, nous rejoint rapidement, suivi par quasiment tous les autres.
Sans prendre le temps de déjeuner, on part rapidement mettre
en place la highline.
Rémy et Baphuc gèrent ça nickel. Et ça commence à slacker.
Baphuc nous la flashe (quasiment). Le site est vraiment génial : 150 m sous les pieds, 20m,
super pour commencer la
highline. En plus, les copains sont à quelques mètres
seulement, idéal pour les photos et pour les encouragements.
Gautier arrive en courant, complètement hors d’haleine…
« Y’a plus de vent, il faut que je me claque un saut »… Tout le monde
monte à l’arrache dans la voiture, et on part à 8 jusqu’à l’exit. En courant,
on arrive enfin jusqu’au site, un peu plus loin que le belvédère. Étonnant que
personne ne se soit refait une cheville. Gautier descend jusqu’à l’exit et nous
claque un super saut !!! C’est quand même hyper stressant pour ceux qui
regardent, mais c’est en même temps super beau. Personnellement, je ne
m’attendais pas qu’il chute aussi vite et ma vidéo est complètement loupée...
Et je n’ai même pas vu l’ouverture. D’en bas, il nous fait signe que tout va
bien et on retourne à la highline. Pour Gautier , il ne reste plus qu’à
faire une rando d’une demi-heure et trouver quelqu’un pour le remonter en stop.
Un petit détour sur la highline. Tenir
assis est déjà un miracle… Bon, on va quand même tenter un lever, histoire de
se prendre une grosse gamelle…
On est là pour ça non ? Une chose est sûre,
y’a encore du boulot au sol… Et une fois sous la slack, bonjour les dégâts pour
remonter.
On assiste a des phénomènes paranormaux… Pendant qu’Angélique
slacke, on s’aperçoit que sa natte vit sa propre vit, ayant tendance à aller vers
le haut !!! Elle vient de nous inventer l’anti-gravité !!! Ah non, ce
sont justes des thermiques qui remontent…
L’installation du pendule avance. A force, on connait le
chemin pour aller d’un bout à l’autre de
la falaise. Y ’a
pas mal de vent et c’est assez délicat de faire passer les cordes pour tendre
les deux tyroliennes… Après avoir bloqué une dizaine de fois les cordes dans
les arbres, on arrive enfin à tendre les trois cordes, les deux tyroliennes et
la corde de réglage.
Le soleil tape et bien sûr, comme on a oublié d’acheter de
l’eau et des bières, les moindres bouteilles et gourdes sont prises
d’assauts !!! Encore une fois, Djaisy nous sauve la mise !!! Si tu as
besoin de quelque chose à manger, Djaisy l’a obligatoirement !
La fin de journée approche et le pendule est enfin prêt.
Mickael et Adrien vont jouer l’ouverture à chifoumi, comme le veut la
tradition… Et comme d’habitude, Mickael va perdre…
Adrien s’équipe. Il a envie de se le faire en condition Base
Jump, avec extracteur. Le saut est super, on voit bien qu’il a l’habitude. Il
est même écœurant !!!
Pas un cri !!! Il aurait au moins pu faire
semblant d’avoir peur, par solidarité pour les suivants !! La remontée se
fera dans le noir, pendant que tous les autres nous allons au campement pour
organiser le repas du soir.
Et là, je m’aperçois du degré d’organisation du
groupe !! S’il te manque quelque chose, il suffit d’aller voir dans la
remorque de Mickael… Tables, chaises, lits de camp pour faire des bancs… et
même trampoline (Micka prévoit des départs de pendules originaux à ce qu’on
voit !!)… En gros, la remorque de Micka, c’est la Foir’Fouille et Monsieur
Bricolage en un !!
Angélique, elle s’est mise à fond et elle est aux petits soins pour nous, prévenantes… On l’a surnommera
d’ailleurs « maman », même si elle n’aime pas trop ça… En même temps,
c’est soit « maman », soit « miss Dahu »…
Avec les bières, le Ricard, le Patxaran… les idées à la con
fusent de toutes parts et des projets aussi bien débiles que très élaborés
voient le jour… Mickael nous prépare un saut sympa pour le lendemain.
L’équipe qui partait dans l’après midi de Toulouse arrive sur les coups d’une
heure du matin. Certains commencent déjà à aller se coucher, certaines avec de
petits problèmes d’équilibre…
Du coup, avec les renforts, les projets repartent de plus
belle et on décide d’aller slacker en plein nuit… Casque de spéléo sur la tête,
j’y vais le premier… Au moins, on ne voit pas le fond. Psychologiquement, ça
aide un poil, mais les bières qu’il y a eu avant amplifient les mouvements de
la slack… Ce n’est pas forcément plus facile… La tête en bas, c’est vraiment le
pire… Au moins, ce coup ci, j’ai deux excuses pour être nul, la nuit et les
bières !!
Tous ceux qui sont encore en état y passent chacun leur
tour… A la lueur des étoiles, avec juste l’éclairage des frontales, cela donne
un coté encore plus mystique à la chose, avec les ombres projetées à l’arrière
sur la falaise…
JB, Adrien et Micka sont impressionnants sur la slack… A
écœurer un pauvre débutant… Prochaine fois, c’est sur qu’ils la
flasheront !!!
Vers 3h du matin, plus de volontaires et on décide d’aller
se coucher… Un gros pendule nous attend demain…
Samedi 7 septembre, des sauts dans tous les sens
Ce matin, je ne me fais pas avoir une deuxième fois…
J’attends de ne pas être seul pour me lever. Laurette est motivée pour aller
rapidement slacker… Gautier lui aussi est frais et dispo… On décide de déjeuner
ce matin, histoire de ne pas passer la journée sans manger. Un malencontreux
coup de pieds dans le pack de bière et on voit tout de suite les têtes se
lever !!! L’appel de la bière est plus fort que tout !!!
Gautier, qui ne dit rien depuis quelques minutes, se décide
d’un coup. Il se lève et part quasiment en courant pour aller se claquer un
saut… Je crois qu’il n’y a rien de mieux pour réveiller tout le monde… En
quelques minutes, tout le monde est prêt pour aller voir le deuxième base jump
de Gautier.
Le saut est encore plus impressionnant que celui de la
veille. Gautier part beaucoup plus en piqué mais il semble quand même bien
gérer. Il a ouvert plus bas que la veille. On part avec Mickael le chercher à
l’entrée des gorges. Il nous faut bien une demi-heure et on retrouve Gautier,
un peu déçu de son saut, sur le parking à l’entrée des gorges…
Arrivé au campement, on trouve une bande de tricheurs qui
vont à la cascade se doucher… Allez, on va tricher aussi et ça fera une
occasion d’aller se baquer un peu… L’eau est gelé mais bon, ça passe bien.
Suffit de ne pas y rester longtemps !!
Du coup, avec tout ça, il est midi et on n’a encore fait
sauter personne… Mickael passe son tour, il y a trop de vent et ça peu être un
peu craignos pour le saut qu’il a prévu. Comme j’ai gagné le chifoumi avec
Diane, c’est à moi d’ouvrir la journée. Pas de Go pro, tant pis, je n’aurais
pas mon film en caméra embarqué… La fois précédente, je l’avais dit… Je dois
faire un flip, front flip pour commencer… Mais, au bord de la falaise, je me
dégonfle un peu et, devant les conseils des habitués, je vais me contenter de
seulement sauter, en essayant de faire un saut propre, avec une belle position.
Et c’est parti !!!!! Impossible de ne pas crier !!!
Bon, personne ne m’a dit ce qu’était une position propre… Du coup, je me mets
bien à plat ouais, mais en regardant en bas pour profiter à fond de la chute… et je me retrouve en gros piqué, tête en bas…
avant que je ne bascule complètement et me retrouve la tête en haut, emmêlé
dans la corde… Finalement, involontairement, je l’ai fait mon front flip !!!
La sensation est énorme, 5 secondes de chute libre à flanc
de falaise… Rien à voir avec le saut à l’élastique !!! La sensation est
bien plus impressionnante !!!
Une fois pendu à ma corde, il me faut attendre… Je trouve le
temps long avant que les autres ne me ramènent au bord et qu’ils ne m’envoient la
corde de remontée… Il faut qu’ils se rôdent, mais je pense que ça parait
surtout très long, seul en bas, pendu à sa corde… La remontée se passe sans
soucis, même si on est loin du confort des réglages de spéléo…
Ensuite, les sauts s’enchaînent. William nous le fait, comme
s’il était assis dans son fauteuil !!! Pour Diane, on aura droit au double
effet Kiskool, un premier cri au début, un deuxième à la fin, et en apnée entre
les deux ? On lui tiendra compagnie durant la montée, par portable
interposés et on l’aidera pour finir sur les derniers mètres.
Laurette gagnera son tour contre Loïc au chifumi.
Son saut s’accompagnera d’un magnifique cri !!!
Mais bon, après l’adrénaline du saut, y’a toujours la
remontée pour couper les jambes… Va vraiment falloir installer une via ferrata
ou un treuil !!!
La fin de la journée pointe déjà son nez et Mickael nous
énerve au plus haut point !!! Gros gros ras le bol !!!On décide tous de le jeter comme il faut et
de le laisser tomber comme une vieille merde…
Mais bon, il parait aimer ça !!! Pour nous excuser, on l’attendra en haut
de la corde de remontée…
Mickael remontera tout dans le nord, la nuit étant tombée et
n’ayant pas de frontale. De notre côté, nous faisons un peu de ménage dans les
cordes pour le lendemain, pendant que les autres sont retournés au camp
(Angélique s’est encore déchiré et nous a encore préparé un super repas !!!!
Une chef cette fille !!!).
De notre coté, c’est loin d’être évident… On a
une frontale et un portable pour s’éclairer à 3, en attendant Mickael. Heureusement
Alban et Sophie viennent à notre rescousse, avec des bières et des trucs à grignoter…
C’est vrai qu’on n’a pas mangé depuis ce matin !!!
Arrivé au campement, tout est super bien organisé !!!
Ils gèrent vraiment !!! Il y a même une bâche en prévision de la pluie du
soir… Le repas est nickel, la deuxième bouteille de Patxaran y passe, Mickael
nous sort son magnum de whisky (mais il sort ça d’où ??!!) et Angélique,
ne tenant plus en place, finie dans les arbres…
Ce soir, on sent un peu la fatigue et il n’y aura pas de
slack nocturne… Journée bien remplie mais y’a encore du monde à faire sauter
demain !!
Dimanche 8 septembre, beaucoup de pluie, quelques sauts et
un long retour
Dans la nuit, la pluie commence a tomber… Et merde, ça n’aura
pas tenu tout le week-end. La tente de JB est étanche, pas de soucis… Mais ce n’est
pas le cas de tout le monde… La tente d’Angélique, bien sûr, vu son coté
artistique, cela n’étonnera personne qu’elle ait pris l’eau… Adrien et Djaisy
ont eu droit à des piscines intérieures !!!
Vers 9h, quand on se lève, on découvre un spectacle bien
navrant au campement… Tout est trempe… Micka a quand même sauvé pas mal de
chose. Son installation nous fait bien marrer. Lui, il dormait à la belle
étoile, sur son lit de camp. La pluie arrivant, il a monté directement sa tente
2 secondes sur le lit de camp… Nuit au sec garantie !!
Micka a vraiment tout dans sa remorque… On décide d’aller
monter son chapiteau sur le parking (oui, il a un chapiteau !!). Et c’est parti pour un démontage de tentes
et rangement de camp sous la pluie et dans la boue (je savais bien que j’avais
bien fait de prendre mes bottes !!!) et un montage de chapiteau sur le
parking… Les sardines ne se plantant pas, on attachera le tout à des voitures,
arbres, glacières, le tout empiétant sur la route et signalé par des triangles
de détresses… Et comme il ne faut pas oublier les sponsors, Micka couvre sa
toile de tente d’autocollants Petzl et North Face…
La pluie ne semble pas vouloir s’arrêter et on pense tous
rentrer rapidement, un peu désespérés… En allant à la highline pour la
démonter, on s’aperçoit d’un phénomène étrange : la pluie tombe… en
remontant…
D’un coup, la pluie s’arrête et on se dit qu’on va se faire
une dernière session slack… En même temps, pourquoi ne pas faire quelques sauts ?
Loïc nous fera une jolie figure, en sortant l’extracteur sur
le dos. Le saut de Benoit est un peu plus délicat… Lui qui n’osait pas s’approcher
à moins de deux mètres du vide, on est un peu surpris mais super content qu’il
ait réussit à le faire !!! Super d’arriver à surmonter sa peur comme ça !!!
Les heures passent et ça va être le départ pour nous… Et là,
on s’aperçoit qu’on aurait dû compter le nombre de voiture et de personnes qui
rentrent le dimanche… On est 11 pour 2 voitures…
Après maints essais pour trouver une solution, la seule qui
nous vienne en tête est de mettre quelqu’un dans le coffre… Baphuc se dévoue.
Comme on a peur des flics, on le camouflera sous nos bagages… Je sais que ça
fait clicher, mais trimballer un chinois sous les bagages, ça fait très « clandestin
dans le coffres »… Le délire durera tout le trajet !!!
Arrive le moment le plus dur… Il faut rentrer… Photos de
groupe, avec Baphuc dans son coffre et ce sont les au revoir… Dur dur… On se relaie
dans la voiture pour conduire, l’idée étant que j’essaye au maximum de dormir
pour assurer mes dernières heures de routes après Toulouse…
Arrivé dans la première grande ville, on décide quand même d’aller
au Flunch manger un coup… Là, c’est le gros délire… Tout le monde est crade, en
mode pouilleux, certains couverts de boue, d’autres encore avec le baudar, sans
chaussures… Y’a un peu de monde et on a limite peur… ça va trop vite, trop d’agitation…
On a vient à tous se paumer dans le Flunch, sans savoir où aller, comment on
fait, ni ce qu’on doit prendre comme plat… Les gens autour ont vraiment cru que
l’asile avait débarqué dans le Flunch…
Le retour se fera au rythme des changements de chauffeurs et
de personnes dans le coffre. Arrivés vers 1h du mat, le retour sur Mauléon sera
rude… Il me faudra plusieurs arrêts sur la route pour dormir avant d’enfin
arriver chez moi vers 5h30… Dans 2h30, ça sera la reprise du boulot… Dur dur…
Mais ce week-end en valait le coup !!!
Le lendemain, on apprendra que Gautier a passer une
baseline. C’est la 5ième personne au monde à le faire… Chapeau l’artiste !!! Angélique elle aura droit à son pendule.
Je laisse la plume à Angélique pour nous raconter plus précisément ce quatrième jour...
Lundi 9 septembre, récit de la suite du week-end par Angélique
Quant à Adri, Mika, Jess, Gautier et moi, après votre départ (c'était bien vide tout d'un coup), nous avons commencé le rangement de tout le matos et préparé mon saut. Le ciel devenant très menaçant, pour ne pas risquer une remontée sur corde sous une pluie torrentielle et dans le noir, nous avons décidé de reporter le saut au lendemain. Du coup nous sommes allés manger au resto à la Palud où nous ont rejoint Alban et Sophie: des vraies tables et chaises, des vraies toilettes, des supers plats dans des vraies assiettes et même pas chauffés au réchaud, l'extase! Entre temps on a appris que Rémy avait oublié ses clés de voiture dans celle d'Adri, aie!!
On est rentrés et après avoir discuté avec Alban et Sophie sur le parking, on s'est vite couchés pour être en forme le lendemain, vu ce qui nous attendait. Au bout de la 4e alarme de réveil, Gautier s'est levé et est allé nous chercher des choco pendant qu'on préparait café et thé. On est ensuite vite partis à la highline du belvédère pour que Gautier puisse travailler son saut..et sauter!
On a quand même assisté à la 5e baseline mondiale!!! Après être allés chercher Gautier, Mika est parti (boulot oblige). Adri et moi avons fait quelques essais sur la highline, puis nous l'avons démontée et sommes allés manger ce qui restait de ce week end: des pâtes à moitié cuites avec au choix du vinaigre, du miel, de la moutarde, ou du curry, mmm!
Et ensuite c'était parti pour mon saut! Jusqu'à la dernière seconde, je ne pensais pas être capable de le faire (je l'avais repoussé pendant 4 jours quand même!) et j'ai bien mis 3-4 longues minutes devant les gorges à me décider à sauter, avec Adri à ma gauche qui me disait "j'commence à avoir une crampe!" (à force de tenir la corde de saut), Gautier à ma droite, "y'a presque plus de batterie dans la Go pro!" et Jess sur l'autre versant avec son appareil "c'est quand tu veux, jsuis prêt, tu comptes avant!". Après m'être répété 5 fois "faut pas réfléchir", j'ai crié à Jess "t'es prêt? 3, 2, 1.." et j'ai sauté.
Le pseudo saut de l'ange que je voulais faire n'a pas duré bien longtemps, je me suis vite retrouvée à battre des pieds avec un cri suraigu! mais c'est pas grave, le joli saut sera la prochaine fois, 100m de chute libre dans le Verdon, c'est déjà pas mal pour un baptême de saut pendulaire! En bas c'était juste magnifique, il faisait super beau, l'eau dans les gorges était turquoise, des vautours suivaient paresseusement les thermiques, l'extase! j'y serais restée la journée pendue à cette corde!
En haut Gautier et Adri se sont occupés de rabattre la corde de saut près de la falaise et de m'envoyer la corde de rappel, puis 35-40 min de remontée sur corde en plein soleil plus tard (ça crève quand même!) on a démonté super vite ce fameux pendule qu'on avait mis tant de temps à monter, on a rangé tout le matos, les tentes, vérifié que rien ne trainait puis on est partis. J'ai presque versé ma larme de quitter cet endroit fabuleux peuplé à présent de supers souvenirs.
On s'est arrêtés au bar de la Palud histoire que Gautier paye sa tournée pour sa première baseline et qu'on puisse découvrir la vidéo du record du monde de saut pendulaire des Pyrénaline : génialissime cette vidéo, avec des effets de folie.
Enorme hasard: on a rencontré les grimpeurs que Gautier avait "croisés" durant son saut de baseline et qu'on voit en tout petit sur la vidéo embarquée! Après une bonne pizza avec Adri (suivie d'un Mc Do sur le trajet!) on s'est lancés dans les 6 heures du retour, bien longues, avec un accueil sous la pluie à Toulouse. Petite déconne chez Adri avec Mika qui revenait du boulot avec sa remorque et chacun est rentré chez soi, à part Gautier qui avait préparé tout un système pour que Rémy puisse récupérer ses clés de voiture!
Angélique
Un grand et énorme merci aux organisateurs Adrien et Micka qui ont assurés comme des chefs, aux jambons et à Pyrénaline pour le matos (on a oublié de compter, mais y’avait des km de cordes de matos !!!), à Baphuc et Rémy pour l’installation de la highline, à Baphuc, Rémy et Gautier pour les conseils que je n'arrive pas à suivre, à Djaisy et Micka qui ont assuré sur l’intendance et grâce à qui on a tout simplement pu manger et être au sec, à Angélique pour les super repas, à Laurette, William (même si y'a des progrès à faire aux péages) et Baphuc, mes supers chauffeurs, et à tous les autres sans qui ce week-end n’aurait pas été aussi magique !!!
Je laisse la plume à Angélique pour nous raconter plus précisément ce quatrième jour...
Lundi 9 septembre, récit de la suite du week-end par Angélique
Quant à Adri, Mika, Jess, Gautier et moi, après votre départ (c'était bien vide tout d'un coup), nous avons commencé le rangement de tout le matos et préparé mon saut. Le ciel devenant très menaçant, pour ne pas risquer une remontée sur corde sous une pluie torrentielle et dans le noir, nous avons décidé de reporter le saut au lendemain. Du coup nous sommes allés manger au resto à la Palud où nous ont rejoint Alban et Sophie: des vraies tables et chaises, des vraies toilettes, des supers plats dans des vraies assiettes et même pas chauffés au réchaud, l'extase! Entre temps on a appris que Rémy avait oublié ses clés de voiture dans celle d'Adri, aie!!
On est rentrés et après avoir discuté avec Alban et Sophie sur le parking, on s'est vite couchés pour être en forme le lendemain, vu ce qui nous attendait. Au bout de la 4e alarme de réveil, Gautier s'est levé et est allé nous chercher des choco pendant qu'on préparait café et thé. On est ensuite vite partis à la highline du belvédère pour que Gautier puisse travailler son saut..et sauter!
On a quand même assisté à la 5e baseline mondiale!!! Après être allés chercher Gautier, Mika est parti (boulot oblige). Adri et moi avons fait quelques essais sur la highline, puis nous l'avons démontée et sommes allés manger ce qui restait de ce week end: des pâtes à moitié cuites avec au choix du vinaigre, du miel, de la moutarde, ou du curry, mmm!
Et ensuite c'était parti pour mon saut! Jusqu'à la dernière seconde, je ne pensais pas être capable de le faire (je l'avais repoussé pendant 4 jours quand même!) et j'ai bien mis 3-4 longues minutes devant les gorges à me décider à sauter, avec Adri à ma gauche qui me disait "j'commence à avoir une crampe!" (à force de tenir la corde de saut), Gautier à ma droite, "y'a presque plus de batterie dans la Go pro!" et Jess sur l'autre versant avec son appareil "c'est quand tu veux, jsuis prêt, tu comptes avant!". Après m'être répété 5 fois "faut pas réfléchir", j'ai crié à Jess "t'es prêt? 3, 2, 1.." et j'ai sauté.
Le pseudo saut de l'ange que je voulais faire n'a pas duré bien longtemps, je me suis vite retrouvée à battre des pieds avec un cri suraigu! mais c'est pas grave, le joli saut sera la prochaine fois, 100m de chute libre dans le Verdon, c'est déjà pas mal pour un baptême de saut pendulaire! En bas c'était juste magnifique, il faisait super beau, l'eau dans les gorges était turquoise, des vautours suivaient paresseusement les thermiques, l'extase! j'y serais restée la journée pendue à cette corde!
En haut Gautier et Adri se sont occupés de rabattre la corde de saut près de la falaise et de m'envoyer la corde de rappel, puis 35-40 min de remontée sur corde en plein soleil plus tard (ça crève quand même!) on a démonté super vite ce fameux pendule qu'on avait mis tant de temps à monter, on a rangé tout le matos, les tentes, vérifié que rien ne trainait puis on est partis. J'ai presque versé ma larme de quitter cet endroit fabuleux peuplé à présent de supers souvenirs.
On s'est arrêtés au bar de la Palud histoire que Gautier paye sa tournée pour sa première baseline et qu'on puisse découvrir la vidéo du record du monde de saut pendulaire des Pyrénaline : génialissime cette vidéo, avec des effets de folie.
Enorme hasard: on a rencontré les grimpeurs que Gautier avait "croisés" durant son saut de baseline et qu'on voit en tout petit sur la vidéo embarquée! Après une bonne pizza avec Adri (suivie d'un Mc Do sur le trajet!) on s'est lancés dans les 6 heures du retour, bien longues, avec un accueil sous la pluie à Toulouse. Petite déconne chez Adri avec Mika qui revenait du boulot avec sa remorque et chacun est rentré chez soi, à part Gautier qui avait préparé tout un système pour que Rémy puisse récupérer ses clés de voiture!
Angélique
Un grand et énorme merci aux organisateurs Adrien et Micka qui ont assurés comme des chefs, aux jambons et à Pyrénaline pour le matos (on a oublié de compter, mais y’avait des km de cordes de matos !!!), à Baphuc et Rémy pour l’installation de la highline, à Baphuc, Rémy et Gautier pour les conseils que je n'arrive pas à suivre, à Djaisy et Micka qui ont assuré sur l’intendance et grâce à qui on a tout simplement pu manger et être au sec, à Angélique pour les super repas, à Laurette, William (même si y'a des progrès à faire aux péages) et Baphuc, mes supers chauffeurs, et à tous les autres sans qui ce week-end n’aurait pas été aussi magique !!!
Et enfin un grand merci à Cédric pour son montage vidéo !!!
Encore merci à tous et à bientôt !!! On refait ça quand
vous voulez… Bon, peut être moins loin, au Pays Basque ??? ;-)