Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

mardi 28 janvier 2014

Inauguration de la Deep Liane à Tarascon. Week-end du 24, 25 et 26 janvier 2014

Ils annoncent une météo pourrie, alerte orange sur toutes les Pyrénées !!! Ça tombe bien, les potes Toulousains nous invitent à l'inauguration d'une nouvelle ligne à Tarascon, une deepline dans le gouffre de Pouzail !!! Au moins, on sera entièrement à l'abri !! Et y'a plein de trous à visiter.



 

 On part donc avec Lætitia, comme d'habitude, sans siège à l'arrière, avec tout le matos de spéléo, de grimpe, 5 ou 6 casque en rab, tout le nécessaire pour bivouaquer dans la bagnole... On a beau partir deux jours, la bagnole déborde toujours de matos...

 

Loris nous attend déjà à la grotte de Sabart... Mais vu la météo pourrie, on mettra finalement une heure de plus que prévue pour arriver... Au passage, petit contrôle de gendarmerie... "Vous savez que vous avez un code qui ne fonctionne pas ?" ... " Euh ?? Ah Bon ??? (comment faire l'innocent et faire croire que je ne le savais pas ??)... ça doit être pendant le trajet !!!"... Regard intrigué du gendarme en regardant le coffre "Vous partez en vacances ?"... "non non, juste 2 jours"...



A Tarascon, miracle, pour la première fois, on trouvera un endroit plat pour dormir dans la voiture !! La météo est trop pourrie, il est trop tard, tant pis, on abandonne Loris dans sa grotte, même s'il comptait nous accueillir avec une bonne bouteille de vin !!



Le samedi matin, Angélique et William nous appellent pour nous dire qu'ils arrivent en train. Allez, il pleut et j'ai pitié...Même si je n'ai plus de siège à l'arrière, ils vont bien trouver une place où se caser au milieu du bordel.

En revenant de la gare, merde, les flics... Juste le temps pour Angélique et William de se planquer sous le bordel et ça passe... Ils sont vraiment de sortie en ce moment !!! Mais bien sûr, on a oublié d'aller faire les courses... Au cas où, on laisse les deux filles à la voiture de Loris et on repart faire les courses...



En passant à l'endroit où les flics contrôlent, je vais pour me garer mais le flic me fait de grands signes !!! Je sens que c'est pour ma poire !! Deux fois en deux jours, c'est bien ma veine !!!

"- Bonjour monsieur, contrôle des papiers... Vous savez que vous avez un code qui ne fonctionne pas ?
- Oui, je le sais...
- Si vous le savez, pourquoi vous ne l'avez pas changé alors ?
- Ben je le sais parce que c'est un collègue à vous qui me l'a dit hier soir à minuit !
- Et mon collègue, il vous a dit que votre assurance n'était plus à jour ??? "

 ... oups... J'ai dû oublier de changer le papier d'assurance...

Et à nouveau un coup d’œil à l'arrière de la voiture... Là, on se dit qu'heureusement qu'on a laissé les filles !!! Le flic est sympa et nous laisse repartir à condition que je change l'ampoule dans les plus brefs délais.

Nous voilà donc en mission ampoule, à essayer de démonter cette put£$µ* d'ampoule sous la pluie, sur le parking du super U... Missions courses, puis mission garage de contrôle technique pour démonter l'ampoule, puis mission super U pour acheter la bonne ampoule... Tout ça pour repasser devant l'endroit où il n'y a plus les flics...

Les filles ont déjà eu le temps de monter deux fois avec le matos jusqu'au camp, de réveiller Loris... On monte enfin à la deepline, chargés comme des mules... Arrivé en haut au gouffre de Pouzail, il est quasiment midi... Autant manger avant de tout retendre.



Angélique se fait la remontée sur la stat en mode spéléo pendant que nous, on commence à bien se marrer sur la balançoire... Loris va de l'autre coté pour retendre tout ça... Bon, c'est pas super au point... Au final, ça sera Angélique, redescendue de son perchoir parce qu'elle en avait marre qui finira de retendre la ligne.



Rémi arrive à ce moment là et ça sera le seul à aller tester la ligne aujourd'hui. De notre coté, avec William, on se met en mode spéléo pour aller reconnaître cette fameuse grotte qui rejoindrait la grotte de Niaux. Le début est étroit mais, malgré l'appréhension, William me suit.



En bas, ça bloque à pas mal d'endroit... il y a bien deux galeries qui partent mais il faut des cordes, des spits, des mousquetons... Tant pis, demi tour, il y a d'autres trous à aller voir. A la sortie, les filles sont prêtes à y aller aussi. Tant pis, qu'à cela ne tienne, on y retourne. On sent quand même un peu d'appréhension chez Angélique qui, bizarrement, ne grimpe pas partout comme à son habitude !!!



Pour tester son sens de l'orientation, c'est elle qui va nous guider vers la sortie... Mouais, bon, en fait, c'est trop facile. Le courant d'air dans le gouffre et dans la cavité est tellement fort qu'il suffit de suivre l'odeur de fumée de la cigarette de Rémi pour sortir !!!





Et c'est reparti pour une séance de balançoire... C'est clairement toujours plus, toujours plus loin, toujours plus haut... L'objectif, c'est d'arriver à s'accrocher sur la paroi d'en face !! Cela donne lieu à pas mal de crashs sur la pente d'éboulis, la plupart ne pensant plus au retour...





Il y a d'autres cordes en place, on décide d'aller voir les autres entrées. On manque pas mal de matos et il faut donc se faire passer poignées, crolls, grigris une fois arrivés en haut. Les cordes en place ne sont pas de toute jeunesse... Et bonjour les frottements.

Une fois en haut, on commence à grimper dans tous les coins, pour essayer de trouver quelque chose qui continue... Ca ne va pas loin tout ça... Mais on trouve quand même des trucs sympas, comme une deuxième entrée qui s'ouvre dans une autre partie du gouffre. Un vrai gruyère !!



Il commence à se faire tard et nous décidons de redescendre. Le retour se fera à la frontale. Rémi a eu pitié de nous et on ne campera pas dans la grotte de Sabart. Direction Ascou. On va s'entasser chez lui pour la nuit. Baphuc et Roxane nous rejoignent dans la soirée.



Le lendemain, on fait deux équipes. Les highliners repartent vers la deepline aux aurores. Nous ne sommes que 4 motivés (Angélique, William, Lætitia et moi) pour aller en spéléo. On m'a indiqué une grotte sympa, vers Ussat, la grotte de l'ermite. La grotte est sur la carte, on la voit d'en bas et on m'a indiqué comment y aller... Mais non, malgré un GPS de rando, on ne change pas les bonnes habitudes... Obligé de demander, on se retrouve bien à l'entrée d'une grotte... Mais vu ma topo, ça n'a pas l'air d'être la bonne grotte !!!



Bon, tant pis, ça à l'air bien joli, on va quand même y aller. Je m'attends à chaque tournant à ce que ça se finisse ou à me trouver en haut d'un puits... Mais non, ça continue, on laisse de coté pas mal de galeries qui partent à droite ou à gauche.

 

En fait, les galeries sont fléchées mais les flèches partent dans tous les sens... Au moins, on sait comment ressortir. Au bout d'un moment, on se retrouve dans une galerie quasi inondée... On va éviter de ramper dans la flotte, dans une voûte mouillante... C'est le terminus...



Je m'enquille dans une galerie par acquis de conscience, même si c'est vraiment étroit... Bon, un coup pour rien, je ressors au pied des autres dans la galerie principale...



On fait demi-tour et on part explorer les autres galeries. Ça part dans tous les sens, on en vient presque à prendre une galerie chacun et voir si ça ne se rejoint pas. Un labyrinthe dans le noir !! Angélique commence à retrouver son coté "je grimpe partout"...



On arrive dans une jolie salle, la salle "du boulet" en raison d'une pierre étrangement ronde et là aussi plusieurs galeries partent dans tous les sens.

 

On en prend une au pif, ça rampe, une autre salle, ça re rampe et on atterrit dans une nouvelle salle. J'appelle les autres enthousiaste : "Venez, y'a encore une jolie salle"... Laetitia douchera bien vite mon enthousiasme... On a encore tourné en rond... Encore la salle du boulet...



Une dernière galerie à voir... Ouais, enfin, une galerie puis 3 car ça part dans tous les sens... Au détour d'un ramping, je vois la lumière du jour... Dommage, ça ne passe pas...




On teste un dernier boyau et, sans comprendre, on se retrouve au premier terminus, la galerie avec l'eau... Bon, ben on aura vraiment tourné en rond dans tous les sens. Une fois à l'entrée du trou, je me rends compte que la lumière du jour provenait d'un petit trou, juste à l'entrée... La topo de ce trou doit être assez drôle à suivre !!

 
 




On mange vite fait avant de rejoindre les autres au gouffre de Pouzail.


 
Y'a du monde !! Comme d'habitude, y'en a partout !!! Mika sur la highline (ça y est, il arrive à se lever...), à la balançoire, en train de grimper... Mika nous laisse la place et Lætitia va pouvoir aller tâter un peu la slack, en mode tyrolienne.



Moi, de mon coté, je ne suis pas super motivé... Cette highline est assez impressionnante, un peu flippante et ça fait plusieurs mois que je n'ai pas mis les pieds sur une slack... Devant les menaces de Mika de créer un contre blog "les mésaventures souletines", je me vois obligé d'aller y faire un tour...



A un moment donné, sans trop comprendre, je me prends une corde dans la gueule... Angélique a trouvé un trou dans le plafond, a balancé une corde et descend en rappel pour flasher la ligne d'en haut... malgré c'est encouragement inattendu, impossible de se lever... Encore pire, impossible même d'essayer... Va vraiment falloir que je reprenne l'entraînement !!!





Il est déjà 16h, on doit rentrer à contre cœur... Mais bon, y'a de bons plans à venir, je pense qu'on se retrouvera plus vite que prévu !!









lundi 20 janvier 2014

Le Chevreuil... un trou d'avenir ??? Pas si sûr...

Nous sommes 3 motivés pour continuer le travail au Chevreuil. Depuis le temps que tout le monde m'en parle, il faut bien que j'aille voir par moi même ce fameux trou !

Serge étant pressé le soir (des obligations Royales... Et oui, Serge fait le réveillon du premier de l'an le 3 janvier, et il tire les rois le 19 janvier), nous décidons de nous retrouver plus tôt au club, vers 8h30...

Le trou étant équipé jusqu'au fond, on décide de partir très léger. Juste une corde pour l'entrée, le perfo, la mèche (le bon diamètre ce coup ci !) et de quoi élargir les passages qui auraient tendances à vouloir s'opposer à notre soif de découverte !!!



Serge, avec l'âge, est à la recherche de plus en plus de confort et prend donc un kit avec de quoi faire un repas digne de ce nom : soupe, thé, réchaud etc. On ne va pas l'en dissuader, bien au contraire... Du coup, on lui prendra les batteries du perfo... La règle numéro deux en spéléo, toujours bichonner celui qui a de la bouffe chaude !!! (la règle numéro une étant de ne jamais se séparer de sa bouffe !!).

Et c'est parti pour le Chevreuil. A la base, on partait pour une sortie tranquille, jusqu'au méandre méandreux, et les étroitures étroiteuses dans le but d'élargir un peu tout ça.

On part donc la fleur au fusil, sans se fixer vraiment d'objectif. La première partie est assez sympa, quelques passages étroits mais sans plus. On voit déjà qu'il y a eu pas mal de boulot dans tous les sens. On arrive sans trop de soucis, et sans même trop suer jusqu'à l'entrée du méandre.

Là, on se dit qu'on va pas aller bien loin et on abandonne un peu de matos... Enfin, surtout Serge qui laisse en fait toute sa bouffe, dérogeant au principe numéro un. De toute façon, on va juste dans le méandre et on revient... Sous mon conseil avisé, il prend quand même son bloqueur de pied... "On va quand même écouter les conseils des nouveaux initiateurs..." Il me remerciera plus tard...



Philippe en tête, on part dans le méandre, sans trop se poser de question. Philippe est quelque part notre "maître étalon". S'il passe, on le suit. S'il juge que c'est trop étroit, on élargit. Et en suant quand même un bon coup, on passe le méandre et on arrive au puits suivant. Bon, l'équipement laisse un peu à désirer et il faut presque s'asseoir les pieds dans le vide, sans main courante, pour installer le descendeur... Moyen tout ça...



Le puits suivant, c'est encore pire... Des frottements ignobles sur deux amarrages naturels ne nous inspirent pas du tout... Mais bien sûr, on est parti léger, sans aucun spit et encore moins une trousse à spit...

Bon, on a le perfo, on va donc faire nos écologistes écolos : on ne laisse rien sous terre !!! On équipe donc ça avec des AF (amarrages forés pour les intimes)... Il parait que c'est la mode et l'avenir de la spéléo...

Un peu plus loin, un ressaut nous semble très moyen... Il y a des goujons au plafond, on va en profiter... Malgré ma désapprobation profonde, et contre ma volonté, me voilà donc obliger de couper en deux endroits une main courante qui ne servait à rien pour récupérer un morceau de nouille (et pourtant, je n'ai pas pour habitude de couper les cordes...). Quand le Vice Président et le Trésorier vous donne un ordre, pas trop le choix...

On continue et on se rend compte que l'équipement laisse de plus en plus à désirer... Mono point, ENORMES frottements... Pas super super tout ça... Il va falloir rééquiper tout ça proprement...

La suite n'est pas hyper large ni hyper confortable... Mais bon, si Philippe continue, c'est qu'il juge que c'est suffisant... Mais y'a des limites... Un peu plus loin, dans une espèce de truc un peu batard, entre la main courante et le puits, sur mono spit, il fait un refus d'obstacle... Serge qui le suit, passe pour ramener la corde et on va faire une petite désob pour arranger tout ça... Le retour est plus difficile et il me remercie enfin de lui avoir conseillé de prendre le pantin...



Philippe s'y colle, Serge est à l'intendance. On voit bien que Serge fait parti de la génération des baby boomers, il est calé dans l'ordre et le timing pour passer le matos à Philippe, telle une infirmière avec un chirurgien !!!

Une demie heure après, le passage est enfin élargi. Bon, c'est toujours étroit mais au moins, ça sera légèrement plus confort. Ce coup ci je passe devant. Dans le dernier puits, la corde frotte de partout... On fera gaffe en remontant...
 



Arrivé au terminus, on retrouve les inscriptions de l'équipe qui avait bossé en 2002. Au fond, comme dans tant de cavités de la forêt d'Orion, le plafond vient se refermer sur le sol, dans un pendant presque vertical, ne laissant aucun passage dessous... La suite pourrait être à droite ou à gauche, à 90° de l'endroit où on arrive... Un petit actif coule, toujours dans la même direction quelque soit les cavités d'Orion, en suivant le même pendant...

J'essaye tout de même de m'enquiller là dedans. Il faut ramper à l'égyptienne dans la flotte... Bon, tout un coté trempé... Mais ça coince rapidement. La suite n'est pas super engageante, et surtout, aucun courant d'air... Demi tour, histoire de mouiller l'autre coté et on remonte rapidement. La bouffe de Serge nous attend en haut du méandre.



Philippe, qui n'a rien mangé au petit dej, commence un peu à accuser le coup... En même temps, ce trou n'est pas forcément de tout repos, il enchaîne les passages étroits et les passages un peu à la con. Mais, dans le méandre, on retrouve un peu de motivation, en sentant de bonnes odeurs : Serge, qui est parti devant, est en train de nous préparer du chaud !!!



Et Serge nous sort de quoi faire un véritable festin. Même si j'ai pris une bonne suée dans ce trou, je suis sûr qu'avec ce que Serge m'a donné à manger, j'ai dû grossir !!!

Une fois rassasié, nous voilà reparti vers la surface... Bien sûr, dans la verticale à la sortie du méandre, dans l'endroit le plus étroit, je me bloque... Mais non, Olivier et Alexis, JE N'AI PAS RÂLE !! Une sangle du kit qui s'est bloquée et tout est tendu... Heureusement, quelques millimètres gagnés en forçant vers le haut me permettront de défaire le croll et de redescendre sur corde tendue...



Tout au long de la remontée, la combi de Philippe part de plus en plus en lambeaux et je récupère petit à petit tout ce qu'il avait dans les poches... Normal qu'il n'ait plus de jus, c'est moi qui me retrouve avec toutes ses piles, semées au fur et à mesure de la cavité !!!

Un dernier puits étroit, l'estrecho, mais le BAI très chaud (ok, attention, blague pourrie mais qui nous aura bien fait marrer sous terre)... Un dernier petit ralage de Serge et nous voilà sorti. On a tous une drôle d'impression sur ce trou, pas forcément persuadé qu'il faille persévérer au fond...

De retour au club, un nettoyage rapide de la corde et des kits et on libère Serge pour ses obligations... Il va gagner un paquet de points aujourd'hui, il n'est même pas encore 17h !!!










mardi 14 janvier 2014

ES701... La grosse déception...

Dimanche 12 janvier, nous partons 7 motivés pour aller à l'ES701. C'est vrai qu'au club, la plupart ont entendu parlé de ce trou, sans jamais en avoir vu la couleur.




L'objectif était triple à la base : Iban et moi devions finir l'escalade, une équipe devait faire la topo, et une troisième équipe venait faire du tourisme, et pourquoi pas voir s'il n'y avait pas autre chose à voir dans ce trou.

Rendez-vous est donné au club à 9h. Comme d'habitude, les organisateurs de la sortie sont à la bourre... Iban, Virginie et moi arrivons vers 9h20... Les autres sont déjà en train de préparer le matos. Comme on est pas super bien réveillé, nous leur faisons confiance et nous ne vérifions pas tout le matos (oui, ok, le Larrandaburu ne nous a pas servi de leçon !!). Fred, lui, veut prendre de la sangle à couper mais bon, je suis réticent... Je n'aime plus trop couper les cordes et les sangles... Une mauvaise expérience de coupage de corde à la Bidouze peut être...

Personne n'est vraiment motivé pour la topo, il faudrait d'abord que l'on fasse une première séance pour s'entraîner... Vu que le trou va continuer, on reviendra pour la topo...

Et c'est parti pour l'ES701. Je me colle à l'équipement et on va essayer de s'attendre dans les puits... ça parpine toujours pas mal !!! On va essayer d'équiper un peu plus confort, avec moins de gestions des frottements que les fois précédentes.



Fred nous suit un peu plus loin. Avec Fred, plus besoin de désob !!! Il nous élargit l'entrée juste en passant !!! Maintenant, c'est fini, ça ne frotte plus... Heureusement que les puits sont un peu décalés les uns des autres car beaucoup de blocs et des tas de boue finissent en bas.



C'était un équipement de première, ça frotillait un peu partout et, au bout du troisième puits seulement, il ne me reste plus de sangles... La prochaine fois, on écoutera Fred !!!

On arrive rapidement dans la salle surprise. Avec le nouvel éclairage maison de Fred et les éclairages performants de la plupart, Iban et moi découvrons enfin le plafond et l'extrémité de la salle... Il y aurait une seconde escalade à faire, mais elle semble vraiment bien plus haute... Guère engageante... De toute façon, nous avons notre méandre à visiter !!!



Pendant que les autres vont visiter les puits au bas de la salle, Iban et moi remontons finir notre escalade. Et là, grosse surprise... Pas de mèche de 8... Décidément, ce trou porte bien son surnom de "trou de la mèche de 8"... On va devoir se passer des goujons et grimper avec des spits... D'un coté, je me sens plus en sécurité, mais d'un autre coté, c'est plus long, et je ne peux pas mettre les points à bout de bras... Heureusement qu'il ne nous reste que 4 mètres d'escalade à faire. De toute façon, nous n'avons le matériel pour ne poser que 4 spits, alors que nous avons des goujons par dizaine...





Au troisième spit, c'est la grosse désillusion... Je peux enfin voir ce qu'il y a derrière le méandre... GROSSE DECEPTION !!! Pas de méandre, mais juste une niche... MER.... !!!! Bon, on va quand même poser un dernier spit, histoire de voir un hypothétique autre départ... Ben non, ça coince un mètre plus loin... Explo finie... On peut tout ranger et rentrer à la maison...

On a vraiment les boules... 3 séances, 15 mètres d'escalade pour rien... Les autres se foutent un peu de nous et commencent à remonter pendant qu'Iban et moi finissons d'équiper pour rappeler la corde... Aucun intérêt à la laisser en place... On décide d'appeler cette escalade "L'escalade de la SALE surprise !".



La remontée est assez longue, chacun doit attendre que le précédent soit sorti d'une zone où ça parpine pour continuer. Les cordes sont très grasses et on commence tous à avoir des poignées magiques, qui coulissent dans les deux sens... Philippe P nous expérimente même la poignée ultra magique, qui coulisse toute seule sous le propre poids de la poignée !!! Les dents des bloqueurs n'adhérant plus du tout, Virginie, pour s'en sortir, en viendra même à prendre la corde avec ses dents !!! A la moitié de la remontée, pédale cassée pour moi... Dur dur la remontée avec une mini pédale et un pantin qui ne coulisse que du haut vers le bas...



La dernière longueur, juste avant la sortie est une horreur !!! Il faut systématiquement bloquer et faire coulisser à la main tous les bloqueurs... Heureusement que Fred nous a élargi la sortie !!!

A peine sorti, tous les autres m'abandonnent... Avec des amis comme ça, pas besoin d'avoir d'ennemis !!! Je me retrouve seul à attendre Philippe L et Iban qui déséquipe...



De retour au voiture, tout le monde a une impression bizarre de ce gouffre au final... Il promettait et il se finit en eau de boudin... Je ne pense pas me tromper en disant que plus personne n'y reviendra et que la topo ne sera jamais faîte !!!

De retour au local, il nous reste la grosse phase de nettoyage... Une véritable horreur... Rarement vu les cordes dans cet état... Il parait que le Chevreuil est moins gras et plus joli... De toute façon, je ne peux plus les contredire...