Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

vendredi 7 août 2015

Journée du 06/08/2015 : Pour aller à Royan, passe le bac d'abord!

L'aire de bivouac parfaite... à condition
de pas voir les panneaux camping interdit
Je pensais être seul à mon bivouac hier soir. J'attendais au maximum l'obscurité pour monter la tente car j'étais persuadé que j'allais me faire virer, tellement l'endroit était idéal pour du camping sauvage et vu les panneaux d'interdiction...
Des arbres partout, idéal pour mettre le hamac et la slack. C'est pile à ce moment là qu'est arrivé un couple de basques. On sympathise et ils s'essayent à la slack. A la nuit tombée, on monte discrètement les tentes. 

Certains vont encore dire que je triche.
Je prends le bac pour Royan
Je ne retente plus la nuit en hamac, j'ai un peu chopé la crève cette nuit là. Ce matin, chacun repart dans sa direction, eux le sud, moi le nord... Les voyages à vélo sont fait de rencontres éphémères, toujours dues au hasard, d'anecdotes, d'opportunités qui leur donnent un charme si particulier. 

Sur le bac entre le Verdon et Royan, me voilà philosophe... Serait-ce l'océan à perte de vue qui me rend comme ça ? Certains vont encore dire que je triche en prenant le bac mais non. Ça fait bien partie de la vélodyssée.

Et oui, bientôt à Mauléon... sur mer...
En démarrant du bac à Royan, je pars bille en tête pans trop réfléchir... Jusqu'au moment où je réalise que j'ai l'océan à main droite... C'est bien la première fois ! 
Demi tour... ou comment faire 5 km pour rien... La piste cyclable est magnifique, tout au bord de l'océan, avec un revêtement qui permet d'avaler les bornes sans s'en rendre compte. Je roule jusqu'à Ronce les Bains qui porte mal son nom. Ni crevé, ni baigné. 52 km avalés dans la matinée ! Une petite pause sur la plage et c'est reparti. Mais là, c'est plus pareil...

Où je suis, je sais pas... perdu, ça s'est sûr!
C'est mal indiqué et plus de pistes cyclables... A un moment donné, je me retrouve seul, entouré de marais et de cabanes de pêcheurs... Plus de panneaux depuis des km... Juste des hérons et des vaches. 
Miracle, une voiture mais elle est encore plus paumée que moi. Elle m'indique sur ma carte une zone à l'opposée de là où on est et elle veut rien entendre. 

Je triche encore... pont transbordeur
Je la laisse dans son délire et je continue... jusqu'au bout de l'impasse... Bon, c'est le moment de sortir l'arme ultime : le GPS. Il m'indique bien la zone que je pensais sauf que je suis sur une impasse de pêcheur qui finit sur l'océan. Et j'ai encore fait 10km pour rien. Une fois revenu sur la bonne route, c'est reparti pour une traversée des marais sur piste défoncée. 
Rien que des marais à l'horizon. Seul au monde... On m'indique une variante qui permet de passer par le dernier pont transbordeur de France.

On se refuse rien... en fait, c'était le
dernier camping avec de la place...
Le budget tire la gueule!
C'est pas loin de 18h, j'ai fait une centaine de km, et je suis en pleine ville à Rochefort... Il faut que je recharge le téléphone et l'appareil photo... 
Direction le camping. Sauf que le premier (et le moins cher) est plein, avec en prime une bien belle remarque : "mais monsieur, faut arriver plus tôt. Vous espérez quoi à cette heure là ?". Va falloir qu'il apprenne le principe du voyage à vélo. 
Dernier camping cher, mais j'ai plus le choix. Et je retombe encore sur des basques. Comme quoi cette langue est plus utile que l'anglais...

NB: anecdotes en vrac : 
- J'ai encore failli rouler sur un serpent.  
- Première casse de matos : les tongs ont rendu l'âme... dur d'arriver au bout sans...
- J'ai le bronzage cycliste... c'est moche!

km 300
Perdu dans les marais













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