Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

dimanche 19 juin 2016

Et c'est reparti pour un tour : Italie et Grèce à velo

Ça fait longtemps que ça trotte dans ma tête... partir pour un long voyage à vélo... Mais c'est toujours compliqué, entre le boulot, les travaux, les trucs à gérer au quotidien, les différents beaux et gros projets qui viennent se greffer...

Entre  2 sauts pendulaires et des speleolines, dur de trouver le temps de préparer ce voyage. Cette année, je m'y prends un peu à l'arrache, mais quand même pas autant que l'année dernière (j'avais tout préparé en 5 jours).

Mais cette année, le voyage est plus ambitieux (même si je le trouve peu ambitieux comparé à ce que j'aurais aimé).

2 mois à vélo , environ 4000 km (estimation à la louche), sur les traces des volcans et des civilisations antiques.

C'est parti pour l'Italie en juillet. De Nice à la Sicile, en passant par Florence, Pise, Rome, Naples, le Vésuve, Pompéi, et direction l'Etna, le Stromboli, Palerme...


En août, direction ma Grèce... là le programme est encore  plus flou... Je ne sais même pas si y'a des bateaux entre l'Italie et la Grèce... mais quelle importance ?

Là bas, y'a tellement de choses à voir et que je voudrais voir qu'un mois risque d'être court... Athènes, la Crète, Délos, Delphes et Santorin (et oui, faut pas oublier le thème des volcans)...

Le seul impératif, c'est d'être à Athènes le 25 août pour prendre l'avion... et prendre un billet d'avion pour un vélo, c'est déjà un grosse aventure (pour pas dire une belle galère).

Les préparatifs se mettent en place, je pèse et soupèse le pour et le contre... et le matos... cette année, fini le téléphone incassable duquel j'envoyais des SMS chaque jour pour tenir le blog à jour... Place à la modernité et à un smartphone -cassable?- (oui, j'en vois déjà qui ont du mal à y croire, mais j'ai boen basculé du côté obscur des geeks... mais vous rigoleriez devant ma tête quand il vibre tout le temps car y'a une notification) qui fera tout (guide touristique, liseuse, Internet, gps, réchaud...). Bon, je rigolerai peut-être moins dès le premier jour sans batterie perdu au milieu de la mafia... russe...




lundi 8 février 2016

Rope Jump à Riglos

Lien vers la vidéo : https://vimeo.com/154613781

Après avoir passé le réveillon de Noël en famille, direction Toulouse pour rejoindre Lou et William (avec bien sûr une heure et demie, voire deux heures de retard...).



Direction, les Mallos de Riglos, en Espagne, pour rejoindre le reste de l'équipe. Vu qu'on va aussi enchaîner sur le premier de l'an directement, il nous faut prendre tout le matos... Après hésitation, et après avoir vu l'état de remplissage du coffre, on renonce aux skis et aux raquettes... De toute façon, vu l'été que l'on a, ça sert à rien... William m'oblige à renoncer à mon matos canyon, à ma tente, au nécessaire de bivouac... Je me sens déshabillé sans tout mon matos !!!

Après avoir jouer à Tétris pour tout caser, c'est parti pour les Riglos... A environ 1h30 de Toulouse, juste avant de passer la frontière, Lou réagit qu'elle a oublié la tente 3 places... Bon, ça commence bien... On se dit que tant pis, on se le fera en hamac... Mais Max a toujours tout et il nous rassure depuis les Riglos... Il a une tente 2 places et hébergera le troisième dans son camion. On regrette presque le plan foireux de la belle étoile !!


Tout le long du trajet, on se dit que le paysage est magnifique, mais bon, vu qu'il fait nuit... Ok, pas besoin d'en rajouter une couche, je le sais, j'étais très très à la bourre...

Arrivé de nuit aux Riglos, on se fait embarqué tout de suite dans un plan "mais dans quel état on va finir ?"... Les parents d'Olivier sont dans un super camping-car et nous accueillent tous pour la soirée, au chaud, avec à manger et à boire... Ça commence bien ce séjour !!

Du coup, il se fait assez tard lorsque l'on commence à monter la tente... sur le parking... En gros, on peut oublier les sardines sur le bitume. Lou se débrouille pour esquiver et va dormir au chaud dans un camion... William et moi la soupçonnons fortement d'avoir fait exprès d'oublier la tente pour dormir au chaud...


La première nuit fut terrible... Les rafales de vent nous ont plié la tente et les arceaux toute la nuit... Impossible de dormir... Du coup, on a la gueule bien enfariné au réveil... Là, on commence à bénir Maxime et sa tente... En hamac, on se serait envolé !!

En parlant de vol, c'est parti pour le sommet de la Viscera. On est en mode "pendule service" car Maxime, Olivier et Marcel ont déjà tout monté et testé depuis deux jours. On voit les cordes au loin et sincèrement, Lou et moi, ne faisons pas trop les malins... Arrivé au sommet, c'est encore pire, vu le vent et la vue dégagée sur le village loin... loin... loin en contrebas...


Entre les rafales, on se dit que ça va quand même sauter et William lance le bal. Vu d'en haut, il donne l'impression de chuter... longtemps, longtemps... Wahou, là, c'est vraiment une autre dimension...


Après avoir vu quelques sauts, allez, je me lance... L'exit me fait vraiment flipper, il était bien plus sympa à Saint Guilhem... Vu qu'il y a du vent, il faut sauter entre les rafales... Pas le droit à l'hésitation et quand Marcel dit "vas y", pas le temps de se dire qu'on est taré... Faut sauter (et crier...). La sensation est tout simplement énormissime sublissime et tous les autres mots en ssime... Ca s'est du pendule !!


Comme il y a trop de vent, les base jumpeurs ne sautent pas de la journée. Ils en profitent pour venir nous filer un coup de main à tirer les cordes et on les laisse se caler quelques sauts. Mais Evelina, une fois son saut fini, n'arrive pas à faire les mannips de cordes... Au moins, ça permet de tester les mannips de secours en réel. Elle sera quitte pour payer une bière à tout le monde en bas !

La deuxième soirée se passe à peu de choses prés comme la première, dans le camping car des parents d'Olivier... Au fur et à mesure de la soirée, et de manière inversement proportionnelle au Patxaran qui reste dans la bouteille, les projets en tout genre fusent dans tous les sens... On pourrait se dire que ce ne sont que des projets de comptoirs... Mais pas si sûr... Affaires à suivre... Avec peut-être des records du monde et des premières à venir... Et vu que la bouteille y est passé, autant dire qu'il va y avoir du beau et gros projet !!

Pour William et moi, mauvaise surprise... La pluie s'invite à Riglos... Vu comme on a tendu la tente sur le goudron, autant dire que tout est trempé à l'intérieur... Deuxième nuit à mal dormir... ça promet ce séjour !!! Et une deuxième nuit à bénir Maxime et sa tente... On aurait fini en mode baignoire dans nos hamacs...


Ce deuxième jour, la météo est meilleure et les baseux peuvent se caler quelques sauts. Bizarre de les voir sauter sans corde dans le dos. Alain, le père d'Olivier, vient nous donner un coup de main toute la journée et nous le faisons donc sauter avec plaisir. Le saut se passe super bien et il en redemande avec plaisir ! Les sauts s'enchaînent rapidement, on commence à être rodé. Le Père Noël s'envoie lui aussi en l'air.


Léo-Paul arrive en fin d'après midi et on commence enfin à avoir de belles prises de vues, avec tout le matos qu'il a amené !



La veille, Marcel n'ayant pas du tout sauté, il a le privilège de fermer le pendule et William, Lou et moi redescendons à la frontale... quand on dit à la frontale, il s'agit bien d'une frontale pour trois... la mienne n'ayant plus de pile, et ne retrouvant plus ma deuxième... Bizarrement, avec Lou, on se retrouve quasiment toujours tous les deux dans les plans foireux de ce type... Quand on ne se paume pas dans les broussailles pour ne pas trouver un canyon, on finit à ramper sous les buis pour retrouver le chemin, ou à une frontale pour trois...

La soirée ressemble aux précédentes et il est évident que mes quatre bouteilles de Patxaran ne survivront pas au séjour à Riglos... Tant pis, il n'y en aura plus pour le premier de l'an... On envisage sérieusement de demander un sponsoring à Atxa, fournisseur officiel de Patxaran et d'idées !


En allant sous la tente, une surprise nous attend avec William... Ce coup ci, c'est le froid... Troisième nuit à moyennement dormir, même si là, on est clairement mieux équipé...

Le lendemain, c'est vidéo. Léo-Paul est arrivé avec tout son matos. On doit bien avoir 3 gros pro, deux ou trois appareils dans tous les coins. Chaque saut doit bien être filmé de trois points de vu différent. Marcel est allé avec les baseux en escalade et Maxime est parti faire un tour. Nous faisons donc tourner le pendule à 5, Lou, William, Léo-Paul, Alain et moi.


Chacun saute une fois et, William, dans sa grande générosité, saute volontairement son tour pour me laisser un deuxième passage... Devant tant de générosité, je ne peux m'empêcher de remonter les voir en courant.

William aura tout de même le temps de se faire le dernier saut de la journée et de la semaine, au soleil couchant... Léo-Paul s'en va photographier les étoiles et on se retrouve, encore une fois, Lou et moi, à redescendre à la frontale, dans un plan semi foireux... ce coup ci, on a deux frontales... Mais il y a clairement une bestiole qui rôde autour de nous... (un loup selon Lou, un ours selon moi !!).


La dernière soirée à 7 dans le camion de Maxime est mythique... Il y a été question de toboggan, de William qui nous faerait un saut en string de Lou, et de plein d'autres choses... Ce qui s'est dit à Riglos restera à Riglos, même si les preuves sortiront le moment venu... William n'y échappera pas...

Pour la dernière nuit, nous avons à nouveau droit à la pluie...

Au petit matin, le temps étant pourri, nous décidons de tout déséquiper. Marcel, les filles et moi partons en mode sanglier défaire les tyros pendant que les autres montent tout défaire en haut... On appréciera le formidable cadeau de 800 m de cordes emmêlées comme un gros plat de nouille...


Une fois au voiture, c'est le tri du matos et le départ pour Lou, William et moi... direction Font-Romeu pour le premier de l'an, avec des projets plein la tête...

ça va sauter... A SUIVRE


Photos, vidéos, montage et étalonnage : Lou Ménauge et Léo-Paul Darse